Wednesday, 7 October 2015

Bollore, Pan-African Minerals ink $895 mln Ivory Coast, Burkina Faso rail link | Reuters

Bollore, Pan-African Minerals ink $895 mln Ivory Coast, Burkina Faso rail link | Reuters

Mine d’or de Tambao : Les habitants de Markoye en colère contre Timis

Le scandale n’a pas tardé à faire surface. En juillet 2012, contre toutes attentes, le gouvernement de Luc Adolphe Tiao octroyait l’exploitation de Tambao dans un partenariat « Public-privé », dont on n’a jamais vu les termes, à Timis de Pan African. Cette concession a été faite alors que les indiens de NICE Groupe venaient de finir toutes les études techniques et selon les lois qui gouvernent l’exploitation minière au Burkina avaient introduit une demande pour avoir la concession et commencer les travaux d’infrastructures à savoir le bitumage de la route Dori-Gorom-Markoye-Tambao. Suite...

Plus: Tous liens sur Tambao

Mine d’or de Tambao : Les habitants de Markoye en colère contre Timis

Le scandale n’a pas tardé à faire surface. En juillet 2012, contre toutes attentes, le gouvernement de Luc Adolphe Tiao octroyait l’exploitation de Tambao dans un partenariat « Public-privé », dont on n’a jamais vu les termes, à Timis de Pan African. Cette concession a été faite alors que les indiens de NICE Groupe venaient de finir toutes les études techniques et selon les lois qui gouvernent l’exploitation minière au Burkina avaient introduit une demande pour avoir la concession et commencer les travaux d’infrastructures à savoir le bitumage de la route Dori-Gorom-Markoye-Tambao. Suite...

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Mine de manganèse de Tambao: A l’épreuve du déficit de dialogue entre Pan African Minerals et les communautés locales

Mine de manganèse de Tambao: A l’épreuve du déficit de dialogue entre Pan African Minerals et les communautés locales. Lire...

Mine de manganèse de Tambao: A l’épreuve du déficit de dialogue entre Pan African Minerals et les communautés locales

Mine de manganèse de Tambao: A l’épreuve du déficit de dialogue entre Pan African Minerals et les communautés locales. Lire...

Mine de Manganèse de Tambao: Dialogue rompu entre les populations locales et Pan African Minerals

Le  gisement de Tambao, découvert en 1959, est situé dans la province de l'Oudalan à 15 km de Markoye dans l'extrême nord-est du Burkina Faso. Ce gisement est estimé être l'un des plus grands gisements de manganèse dans le monde (20 millions de tonnes à une teneur de 52% à 53% de manganèse).....
Déjà aux lendemains des indépendances le développement du gisement de Tambao a été une priorité majeure de l'Etat Burkinabé (ex Haute Volta) mais avait longtemps butté sur un manque réel d'infrastructures adéquats (réseau routier, électricité, eau, logements et main d’œuvre).
En  2012 Pan African Tambao filiale de Pan African Minerals (PAM) du Groupe TIMIS signait une convention d'un montant d'environ 350 milliards de francs CFA pour l'exécution du projet d'exploitation de Tambao. Mais bien avant le groupe minier américain, l'Indien General Nice Resources (GNR) avait déjà investit plus 30 milliards de Fcfa sur le projet.
L'octroi du gisement de Tambao à l'homme d'affaires Frank TIMIS au détriment de GNR a d'ailleurs suscité beaucoup d'interrogations au Burkina. Cet épisode a quelque peu écorner l'image du pays dans le cercle des décideurs miniers. Il est même ressorti dans le dernier rapport de Fraser Institute.  On se rappelle qu'en 2013 GNR avait assigné le gouvernement burkinabé devant la chambre de commerce international de Paris (CCI) pour rupture de contrat.
Le Burkina Faso et Pan African Minerals se sont engagés lors de l'octroi de Tambao dans un large projet de développement des infrastructures pour le Nord du pays.
D'une durée de vie de vingt ans, Le projet intégré Tambao sera développé en deux phases.
·                                                                                                                                                                                                                                                  Dans la première phase,  Pan African Minerals (PAM) va exporter 1 million de tonnes de minerai de manganèse par an et procéder à la réfection de la voie ferrée existante entre Ouagadougou et Kaya, tandis que la construction d'une route d'environ 90 kms dédiée à l'exploitation minière pour délivrer le minerai à la gare du rail à Kaya.
·                                                                                                                                                                                                                                                  Dans la seconde phase, PAM va exporter un minimum de 2 millions de tonnes de minerai et prolonger la ligne de chemin de fer de Kaya à Tambao pour permettre à un corridor d'exportation entièrement par rails de Tambao à Abidjan.
·                                                                                                                                                                                                                                                  Des milliers d'emploi seront créés dont 3000 pour les 03 premières années.

Inquiétudes et désillusions des habitants de Morkoye
En mai 2014 le décret d'octroi du permis d'exploitation du gisement de Manganèse de Tambao a été remis à la filiale de Pan African Minerals qui depuis quelques mois avait commencé l'exploitation.  Depuis le 17 Février 2015 la mine de Tambao observe un arrêt total de ses activités suite a une manifestation des habitants riverains. Ces derniers dénoncent une gestion opaque de la mine de Tambao , dire plus. La société n'aurait pas selon eux tenu ses promesses. Ils dénoncent la poussière, la dégradation de la route avec le  transport du minerais (sur une route non bitumée) vers la ville de Kaya. Les habitants situées  à proximité de la mine, affirment-t-ils, sont régulièrement secoués par les explosions sur le site. Les populations de Morkoye qui nourrissaient énormement d'espoir sur la mine semblent maintenant désenchantées. Elles se sentent exclues du projet.
Selon les responsables de JUDCOM (Jeunesse Unie pour le Développement de la Commune de Markoye) ( Presenter JUDECOM) il y aurait pour l'instant entre 40 et 50 employés sur le site pour environ 3000 annoncées.

L'Etude socio-environnementale du projet.
L'étude d'impact socio-environnementale devrait rapprocher les populations locales aux exploitants miniers. Dans le cas de Tambao les populations ont plutôt souvenir General Nice Resources (GNR) que de Pan African Minerals (PAM). L'approche de PAM pour les impliquée ne serait pas bien appréciée.
Jusqu'au 17 février dernier le dialogue entre PAM et les populations locales n'a pas été suffisant selon JUDCOM.
Les événements du 17 Février
On déplore le saccage du  camp de PAM situé à 15 km de la mine. Cependant contraire à ce qui est dans la presse aucun acte de vandalisme n'a été perpétré sur les installations de la mine et l'armée n'y est jamais venue. Après le départ des travailleurs les manifestants ont sécurisés les installations jusqu'à l'arrivée des CRS.   
A Burkina-emine on pense que c'est déjà un grand pas que les populations comprennent qu'elles perdent énormément en détruisant les biens privées des sociétés.
Il est important que les industries extractives donnent une place de choix au dialogue et à la transparence et plus encore dans le contexte sociopolitique difficile actuelle du Burkina. On s'interroge de plus en plus sur la façon dont se conduisent les études d'impacts socio-environnementale dans  certains projets miniers et le rôle de l'Etat Burkinabé dans l'octroi des permis d'exploitation rejetés par les populations directement concernées.






Tambao Manganese Mine: broken dialogue between local populations and Pan African Minerals

The Tambao deposit, discovered in 1959, is located in the Oudalan province, 15 km far from  Markoye in the  north-eastern part of  Burkina Faso. This deposit is estimated to be one of the largest manganese deposits in the world (20 million ton at 52% to 53% manganese).
Just after the independences, Tambao deposit development was a major priority of Burkina State Faso (formerly Upper Volta), but had long stumbled on a real lack of adequate infrastructures (roads, electricity, water, housing and hand of work).
In 2012 Pan African Tambao subsidiary of Pan African Minerals (PAM) TIMIS Group signed an agreement in the amount of about 350 billion CFA for Tambao project development. But long before the American mining group, Indian General Nice Resources (GNR) had already invested over 30 billion CFA on the project.
The granting of Tambao deposit to businessman Frank TIMIS to the detriment of  GNR has besides raised many questions in Burkina. This episode has somewhat dent the country's image in the circle of mining makers. It even emerged in the last report of the Fraser Institute Annual Survey of Mining Companies. We recall that in 2013 GNR had assigned the Burkinabe government before the International Chamber of Commerce in Paris (ICC) for breach of contract.
Burkina Faso and Pan African Minerals committed when granting Tambao in a broader project of infrastructure development for the North.
In a life of twenty years the Tambao integrated project will be developed in two phases.
• In the first phase, Pan African Minerals (PAM) will export 1 million tons of manganese ore per year to refurbish the existing railway between Ouagadougou and Kaya, while the construction of a road about 90 kms dedicated to deliver the ore to the rail station in Kaya.
• In the second phase, PAM will export a minimum of 2 million tons of ore and extend the Kaya railway line to Tambao to allow an export corridor entirely by rail Tambao in Abidjan.
• Thousands of jobs will be created including 3,000 for the first 03 years.

Concerns and disappointments of the inhabitants of Morkoye
In May 2014 decree granting the operating license of Tambao deposit was awarded to Pan African Minerals subsidiary which in recent months had begun operations. Since February 17, 2015 the mine observe a total shutdown of its operations resulting in a demonstration of riverside residents. These denounce an opaque management of the mine. The company would not keep, they believe, one's promises. They denounce the dust, road of the with ores is transported (a dirt road) to the town of Kaya deterioration. The people in the vicinity of the mine, will they argue, is regularly shaken by explosions on the site. Morkoye Populations that fed hugely hopeful about the mine now seem disillusioned. They don't feel  themselves involved in the project.
According to officials of JUDCOM (United of Youth for the Development of Markoye Municipality) there would be for the time between 40 and 50 employees on the site for 3000 announced.

The socio-environmental study of the project.
The study of socio-environmental impact should bring together local populations and miners. In Tambao case people have rather remember General Nice Resources (GNR)  than Pan African Minerals (PAM). PAM approach procedure for involved would not be well appreciated.
Until 17 February dialogue between PAM and the local population was not enough according JUDCOM.
The events of February 17
We deplore the PAM camp located 15 km from the mine vandalizing. However, contrary to what is in the press any vandalism was perpetrated on mine facilities and the army is never coming. After the departure of workers protesters secure facility until the arrival of CRS.
A Burkina emine we think this is a big step that people understand that they are losing a lot in destroying companies private property.
It is important that the extractive industries give pride of place to dialogue and transparency and more in the current difficult socio-political context of Burkina. We wonder more and more about how the socio-environmental impact studies in some mining projects is conducted and the role of the Burkinabe State in the granting of operating licenses rejected by communities directly involved.


Mine de Manganèse de Tambao: Dialogue rompu entre les populations locales et Pan African Minerals



Mine de Manganèse de Tambao: Dialogue rompu entre les populations locales et Pan African Minerals

Le  gisement de Tambao, découvert en 1959, est situé dans la province de l'Oudalan à 15 km de Markoye dans l'extrême nord-est du Burkina Faso. Ce gisement est estimé être l'un des plus grands gisements de manganèse dans le monde (20 millions de tonnes à une teneur de 52% à 53% de manganèse).
Déjà aux lendemains des indépendances le développement du gisement de Tambao a été une priorité majeure de l'Etat Burkinabé (ex Haute Volta) mais avait longtemps butté sur un manque réel d'infrastructures adéquats (réseau routier, électricité, eau, logements et main d’œuvre).
En  2012 Pan African Tambao filiale de Pan African Minerals (PAM) du Groupe TIMIS signait une convention d'un montant d'environ 350 milliards de francs CFA pour l'exécution du projet d'exploitation de Tambao. Mais bien avant le groupe minier américain, l'Indien General Nice Resources (GNR) avait déjà investit plus 30 milliards de Fcfa sur le projet.
L'octroi du gisement de Tambao à l'homme d'affaires Frank TIMIS au détriment de GNR a d'ailleurs suscité beaucoup d'interrogations au Burkina. Cet épisode a quelque peu écorner l'image du pays dans le cercle des décideurs miniers. Il est même ressorti dans le dernier rapport de Fraser Institute.  On se rappelle qu'en 2013 GNR avait assigné le gouvernement burkinabé devant la chambre de commerce international de Paris (CCI) pour rupture de contrat.
Le Burkina Faso et Pan African Minerals se sont engagés lors de l'octroi de Tambao dans un large projet de développement des infrastructures pour le Nord du pays.
D'une durée de vie de vingt ans, Le projet intégré Tambao sera développé en deux phases.
·                                                                                                                                                                                                                                                  Dans la première phase,  Pan African Minerals (PAM) va exporter 1 million de tonnes de minerai de manganèse par an et procéder à la réfection de la voie ferrée existante entre Ouagadougou et Kaya, tandis que la construction d'une route d'environ 90 kms dédiée à l'exploitation minière pour délivrer le minerai à la gare du rail à Kaya.
·                                                                                                                                                                                                                                                  Dans la seconde phase, PAM va exporter un minimum de 2 millions de tonnes de minerai et prolonger la ligne de chemin de fer de Kaya à Tambao pour permettre à un corridor d'exportation entièrement par rails de Tambao à Abidjan.
·                                                                                                                                                                                                                                                  Des milliers d'emploi seront créés dont 3000 pour les 03 premières années.

Inquiétudes et désillusions des habitants de Morkoye
En mai 2014 le décret d'octroi du permis d'exploitation du gisement de Manganèse de Tambao a été remis à la filiale de Pan African Minerals qui depuis quelques mois avait commencé l'exploitation.  Depuis le 17 Février 2015 la mine de Tambao observe un arrêt total de ses activités suite a une manifestation des habitants riverains. Ces derniers dénoncent une gestion opaque de la mine de Tambao , dire plus . La société n'aurait pas selon eux tenu ses promesses. Ils dénoncent la poussière, la dégradation de la route avec le  transport du minerais (sur une route non bitumée) vers la ville de Kaya. Les habitants situées  à proximité de la mine, affirment-t-ils, sont régulièrement secoués par les explosions sur le site. Les populations de Morkoye qui nourrissaient énormement d'espoir sur la mine semblent maintenant désenchantées. Elles se sentent exclues du projet.
Selon les responsables de JUDCOM (Jeunesse Unie pour le Développement de la Commune de Markoye) ( Presenter JUDECOM) il y aurait pour l'instant entre 40 et 50 employés sur le site pour environ 3000 annoncées.

L'Etude socio-environnementale du projet.
L'étude d'impact socio-environnementale devrait rapprocher les populations locales aux exploitants miniers. Dans le cas de Tambao les populations ont plutôt souvenir General Nice Resources (GNR) que de Pan African Minerals (PAM). L'approche de PAM pour les impliquée ne serait pas bien appréciée.
Jusqu'au 17 février dernier le dialogue entre PAM et les populations locales n'a pas été suffisant selon JUDCOM.
Les événements du 17 Février
On déplore le saccage du  camp de PAM situé à 15 km de la mine. Cependant contraire à ce qui est dans la presse aucun acte de vandalisme n'a été perpétré sur les installations de la mine et l'armée n'y est jamais venue. Après le départ des travailleurs les manifestants ont sécurisés les installations jusqu'à l'arrivée des CRS.   
A Burkina-emine on pense que c'est déjà un grand pas que les populations comprennent qu'elles perdent énormément en détruisant les biens privées des sociétés.
Il est important que les industries extractives donnent une place de choix au dialogue et à la transparence et plus encore dans le contexte sociopolitique difficile actuelle du Burkina. On s'interroge de plus en plus sur la façon dont se conduisent les études d'impacts socio-environnementale dans  certains projets miniers et le rôle de l'Etat Burkinabé dans l'octroi des permis d'exploitation rejetés par les populations directement concernées.






Tambao Manganese Mine: broken dialogue between local populations and Pan African Minerals

The Tambao deposit, discovered in 1959, is located in the Oudalan province, 15 km far from  Markoye in the  north-eastern part of  Burkina Faso. This deposit is estimated to be one of the largest manganese deposits in the world (20 million ton at 52% to 53% manganese).
Just after the independences, Tambao deposit development was a major priority of Burkina State Faso (formerly Upper Volta), but had long stumbled on a real lack of adequate infrastructures (roads, electricity, water, housing and hand of work).
In 2012 Pan African Tambao subsidiary of Pan African Minerals (PAM) TIMIS Group signed an agreement in the amount of about 350 billion CFA for Tambao project development. But long before the American mining group, Indian General Nice Resources (GNR) had already invested over 30 billion CFA on the project.
The granting of Tambao deposit to businessman Frank TIMIS to the detriment of  GNR has besides raised many questions in Burkina. This episode has somewhat dent the country's image in the circle of mining makers. It even emerged in the last report of the Fraser Institute Annual Survey of Mining Companies. We recall that in 2013 GNR had assigned the Burkinabe government before the International Chamber of Commerce in Paris (ICC) for breach of contract.
Burkina Faso and Pan African Minerals committed when granting Tambao in a broader project of infrastructure development for the North.
In a life of twenty years the Tambao integrated project will be developed in two phases.
• In the first phase, Pan African Minerals (PAM) will export 1 million tons of manganese ore per year to refurbish the existing railway between Ouagadougou and Kaya, while the construction of a road about 90 kms dedicated to deliver the ore to the rail station in Kaya.
• In the second phase, PAM will export a minimum of 2 million tons of ore and extend the Kaya railway line to Tambao to allow an export corridor entirely by rail Tambao in Abidjan.
• Thousands of jobs will be created including 3,000 for the first 03 years.

Concerns and disappointments of the inhabitants of Morkoye
In May 2014 decree granting the operating license of Tambao deposit was awarded to Pan African Minerals subsidiary which in recent months had begun operations. Since February 17, 2015 the mine observe a total shutdown of its operations resulting in a demonstration of riverside residents. These denounce an opaque management of the mine. The company would not keep, they believe, one's promises. They denounce the dust, road of the with ores is transported (a dirt road) to the town of Kaya deterioration. The people in the vicinity of the mine, will they argue, is regularly shaken by explosions on the site. Morkoye Populations that fed hugely hopeful about the mine now seem disillusioned. They don't feel  themselves involved in the project.
According to officials of JUDCOM (United of Youth for the Development of Markoye Municipality) there would be for the time between 40 and 50 employees on the site for 3000 announced.

The socio-environmental study of the project.
The study of socio-environmental impact should bring together local populations and miners. In Tambao case people have rather remember General Nice Resources (GNR)  than Pan African Minerals (PAM). PAM approach procedure for involved would not be well appreciated.
Until 17 February dialogue between PAM and the local population was not enough according JUDCOM.
The events of February 17
We deplore the PAM camp located 15 km from the mine vandalizing. However, contrary to what is in the press any vandalism was perpetrated on mine facilities and the army is never coming. After the departure of workers protesters secure facility until the arrival of CRS.
A Burkina emine we think this is a big step that people understand that they are losing a lot in destroying companies private property.
It is important that the extractive industries give pride of place to dialogue and transparency and more in the current difficult socio-political context of Burkina. We wonder more and more about how the socio-environmental impact studies in some mining projects is conducted and the role of the Burkinabe State in the granting of operating licenses rejected by communities directly involved.


Le manganèse de Tambao attise les convoitises



http://www.africaintelligence.fr/AMF/dossier/burkina_faso_tambao_manganese


Le manganèse de Tambao attise les convoitises
Le manganèse de Tambao va-t-il enfin sortir de terre ? Ses 20 millions de tonnes de réserves, avec une teneur comprise entre 52 et 53%, en font un des gisements les plus prisés au monde. Après les précédents cafouillages d'InterStar Mining, qui a exploitéTambao pendant six mois en 1993, puis l'échec du projet du consortium Fompex en 2004, plusieurs sociétés minières se disputent aujourd'hui l'exclusivité du périmètre. La condition sine qua non pour décrocher le gisement ? S'engager à construire la voie ferrée de quelque 210 km entre Kaya et Tambao.
(15 articles) 45 EUR


http://www.africaintelligence.fr/AMF/dossier/burkina_faso_tambao_manganese


Le manganèse de Tambao attise les convoitises
Le manganèse de Tambao va-t-il enfin sortir de terre ? Ses 20 millions de tonnes de réserves, avec une teneur comprise entre 52 et 53%, en font un des gisements les plus prisés au monde. Après les précédents cafouillages d'InterStar Mining, qui a exploitéTambao pendant six mois en 1993, puis l'échec du projet du consortium Fompex en 2004, plusieurs sociétés minières se disputent aujourd'hui l'exclusivité du périmètre. La condition sine qua non pour décrocher le gisement ? S'engager à construire la voie ferrée de quelque 210 km entre Kaya et Tambao.
(15 articles) 45 EUR

Le manganèse de Tambao attise les convoitises



http://www.africaintelligence.fr/AMF/dossier/burkina_faso_tambao_manganese


Le manganèse de Tambao attise les convoitises
Le manganèse de Tambao va-t-il enfin sortir de terre ? Ses 20 millions de tonnes de réserves, avec une teneur comprise entre 52 et 53%, en font un des gisements les plus prisés au monde. Après les précédents cafouillages d'InterStar Mining, qui a exploitéTambao pendant six mois en 1993, puis l'échec du projet du consortium Fompex en 2004, plusieurs sociétés minières se disputent aujourd'hui l'exclusivité du périmètre. La condition sine qua non pour décrocher le gisement ? S'engager à construire la voie ferrée de quelque 210 km entre Kaya et Tambao.
(15 articles) 45 EUR


http://www.africaintelligence.fr/AMF/dossier/burkina_faso_tambao_manganese


Le manganèse de Tambao attise les convoitises
Le manganèse de Tambao va-t-il enfin sortir de terre ? Ses 20 millions de tonnes de réserves, avec une teneur comprise entre 52 et 53%, en font un des gisements les plus prisés au monde. Après les précédents cafouillages d'InterStar Mining, qui a exploitéTambao pendant six mois en 1993, puis l'échec du projet du consortium Fompex en 2004, plusieurs sociétés minières se disputent aujourd'hui l'exclusivité du périmètre. La condition sine qua non pour décrocher le gisement ? S'engager à construire la voie ferrée de quelque 210 km entre Kaya et Tambao.
(15 articles) 45 EUR

Tambao : le Burkina Faso donne son feu vert à Timis




http://economie.jeuneafrique.com/regions/afrique-subsaharienne/22095-tambao-le-burkina-faso-donne-son-feu-vert-a-timis.html


Pan African Minerals a reçu le 15 mai le feu vert du gouvernment burkinabé pour démarrer l'exploitation du gisement de manganèse de Tambao. Cette société minière est contrôlée par le groupe de l'homme d'affaires australo-roumain Frank Timis.
Le gouvernement burkinabè a donné son aval au groupe Timis Corporation pour le démarrage de l'exploitation du manganèse de Tambao, selon les déclarations du président du holding, rapportées par Reuters. Pan African Minerals (PAM), société contrôlée par l'entrepreneur australo-roumain Frank Timis, avait déjà remporté les droits d'exploitation du site en 2012, mais la remise officielle du permis d’exploitation n'a eu lieu que le mercredi 14 mai.
1 milliard de dollars
La mine de Tambao est située dans la région du Centre-Nord. Suite aux travaux d'exploration, les réserves estimées du gisement ont été réévaluées à 100 millions de tonnes, contre 19 millions auparavant, en croire les déclarations de Frank Timis à la presse burkinabè. La production du site devrait atteindre 3 millions de tonnes par an. "Le projet d'exploitation est étalé sur les trois prochaines années et nécessitera un investissement de près de 1 milliard de dollars", a indiqué Frank Timis à Reuters, soit un tiers de plus que le coût indiqué en 2012 (650 millions de dollars).


Cet investissement sera pris en charge par trois acteurs : le groupe de Frank Timis, Dundee Corporation – une société canadienne de gestion d'actifs - et CD Capital - un fonds d'investissement spécialisé dans les ressources naturelles -, a indiqué à l'agence de presse Souleymane Mihin, patron de PAM au Burkina Faso. Toutefois, ce dernier n'a pas dévoilé la répartition des investissements.
Salif Kaboré, le ministre des Mines burkinabé, a déclaré que l'extraction minière devrait débuter en juillet et que les exportations sur les marchés internationaux étaient prévues à partir de décembre 2014 ou janvier 2015.
Espoirs
Le gisement de Tambao, connu depuis 1969, a par le passé suscité l'intérêt de plusieurs groupements miniers, sans succès. Des opérateurs tels que le brésilien Vale (allié au japonais Mitsui) et le saoudien Wadi Al Rawda (allié à Weatherly Resources) ont été tentés par le projet avant d'y renoncer, en raison notamment des coûts logistiques jugés trop élevés.

Tambao : le Burkina Faso donne son feu vert à Timis




http://economie.jeuneafrique.com/regions/afrique-subsaharienne/22095-tambao-le-burkina-faso-donne-son-feu-vert-a-timis.html


Pan African Minerals a reçu le 15 mai le feu vert du gouvernment burkinabé pour démarrer l'exploitation du gisement de manganèse de Tambao. Cette société minière est contrôlée par le groupe de l'homme d'affaires australo-roumain Frank Timis.
Le gouvernement burkinabè a donné son aval au groupe Timis Corporation pour le démarrage de l'exploitation du manganèse de Tambao, selon les déclarations du président du holding, rapportées par Reuters. Pan African Minerals (PAM), société contrôlée par l'entrepreneur australo-roumain Frank Timis, avait déjà remporté les droits d'exploitation du site en 2012, mais la remise officielle du permis d’exploitation n'a eu lieu que le mercredi 14 mai.
1 milliard de dollars
La mine de Tambao est située dans la région du Centre-Nord. Suite aux travaux d'exploration, les réserves estimées du gisement ont été réévaluées à 100 millions de tonnes, contre 19 millions auparavant, en croire les déclarations de Frank Timis à la presse burkinabè. La production du site devrait atteindre 3 millions de tonnes par an. "Le projet d'exploitation est étalé sur les trois prochaines années et nécessitera un investissement de près de 1 milliard de dollars", a indiqué Frank Timis à Reuters, soit un tiers de plus que le coût indiqué en 2012 (650 millions de dollars).


Cet investissement sera pris en charge par trois acteurs : le groupe de Frank Timis, Dundee Corporation – une société canadienne de gestion d'actifs - et CD Capital - un fonds d'investissement spécialisé dans les ressources naturelles -, a indiqué à l'agence de presse Souleymane Mihin, patron de PAM au Burkina Faso. Toutefois, ce dernier n'a pas dévoilé la répartition des investissements.
Salif Kaboré, le ministre des Mines burkinabé, a déclaré que l'extraction minière devrait débuter en juillet et que les exportations sur les marchés internationaux étaient prévues à partir de décembre 2014 ou janvier 2015.
Espoirs
Le gisement de Tambao, connu depuis 1969, a par le passé suscité l'intérêt de plusieurs groupements miniers, sans succès. Des opérateurs tels que le brésilien Vale (allié au japonais Mitsui) et le saoudien Wadi Al Rawda (allié à Weatherly Resources) ont été tentés par le projet avant d'y renoncer, en raison notamment des coûts logistiques jugés trop élevés.

Exportation du manganèse de Tambao : retour sur les conditions d’octroi du permis à Timis (3/3) - LES ECHOS DU FASO


lesechosdufaso.net

Exportation du manganèse de Tambao : retour sur les conditions d’octroi du permis à Timis (3/3) - LES ECHOS DU FASO

Le 14 mai 2014, Frank Timis de Pan African Tambao recevait des mains de Salif Kaboré, ministre des Mines et de l’Energie de l’époque, le permis d’exploitation du manganèse de Tambao. On serait tenté de dire que le Burkina Faso venait de réaliser un bon coup. A l’analyse du partenariat qui lie l’Etat burkinabè et Pan African Minerals, on se rend compte que le Burkina Faso a réalisé une mauvaise affaire.
Timis lors de la remise du permis à hôtel Laico le 14 mai 2014
Timis lors de la remise du permis à hôtel Laico le 14 mai 2014
Selon le code minier du Burkina Faso, les sociétés minières désirant solliciter un permis d’exploitation doivent se constituer en sociétés de droit (société anonyme, unipersonnelle, entreprise individuelle) et avoir leurs sièges sociaux établis au Burkina Faso. Africa Minerals LTO a participé à l’appel d’offres pour l’exploitation de Tambao en 2012. Au cours de la procédure d’appel, c’est-à-dire entre la consultation restreinte et le dépouillement des offres, elle a changé de dénomination pour devenir Pan African Burkina. Les protestations des deux sociétés concurrentes devant l’autorité de régulation des marchés publics n’ont pas empêché le gouvernement d’attribuer le marché à Pan African Burkina.
Dans son intervention le 14 mai 2014, un autre nom a été cité. Il s’agit de Pan African Tambao.
Le seul lien entre ces 3 sociétés est Frank Timis qui a reçu le permis d’exploitation dans le contexte de contestation décrit dans les deux précédents articles. En rappel, la société Général Nice ressources (GNR) qui poursuit l’Etat burkinabè à la Chambre de commerce internationale de Paris pour «rupture unilatérale de contrat» à propos de Tambao a mené une campagne médiatique de dénigrement du Burkina Faso à la faveur de la visite de l’ancien Président Blaise Compaoré à Singapour. Une campagne qui a valu la colère du ministre Salif Kaboré qui l’a exprimée le 14 mai 2014 à l’hôtel Laïco.
Tambao est une mauvaise affaire pour le budget national.
Premièrement, en même temps que le groupe de Timis fera entrer de l’argent en termes de taxes et impôts, une bonne partie servira à dédommager GNR. Les 35 milliards de francs que réclame GNR représenteraient 20% de la contribution des mines au budget national en 2014.
Deuxièmement, dans le contenu de l’accord, il est prévu que la société de Franc Timis devrait réhabiliter le chemin de fer Ouaga-Kaya, construire le chemin de fer Kaya -Dori- Gorom-Gorom-Tambao, construire la route Dori-Gorom-Markoye-Tambao et procéder à la construction et l’exploitation de la mine de manganèse de Tambao. Mais comme dans tous les projets miniers, la société se doit de délocaliser et d’indemniser les populations qui seront affectées par l’installation des infrastructures. Le permis d’exploitation a été donné à la société de Frank Timis avant la réalisation de ces infrastructures comme le prévoit l’accord signé entre les deux parties. La société peut dès l’obtention du permis procéder à l’exploitation du gisement avant de construire les infrastructures. Pourtant, conditionner l’octroi du permis d’exploitation du gisement à la réalisation d’au moins une partie des projets intégrés, était vivement recommandé. Par exemple, le bitumage de la route Dori-Tambao ou la construction de chemin de fer devait être exécutée avant l’octroi du permis.
Cette préoccupation se justifie par le fait que Pan African Tambao peut après quelques temps d’exploitation du minerai, ne pas respecter ses engagements. Dans ce cas de figure, le Burkina Faso n’a plus beaucoup de marge de manœuvres pour le contraindre en dehors de la justice internationale. On se retrouverait à la case départ et c’est le pays qui perdrait.
Troisièmement, sans ces infrastructures, Pan African Tambao qui a commencé l’exploitation du manganèse va le transporter à l’aide de camions pour le charger dans le train à Ouaga ou se rendre directement à un port pour le charger dans un bateau. Transporter ce minerai suppose le départ de nombreux camions par jours. L’intensification du trafic aura sans nul doute un impact sur la durabilité de la route Dori-Kaya-Ouaga.
Les termes du contrat entre le Burkina Faso et Pan African Tambao pour l’exploitation du manganèse de Tambao pouvait être plus favorable pour le pays. Les signataires de ce contrat du côté burkinabè, devraient être plus exigents.
Le gouvernement, en prenant la décision de suspendre la licence d’exportation du manganèse de Tambao que détient la compagnie minière Pan African Minerals, veut voir plus clair. Quoi de plus normal.
Adoua Kassiro

Exportation du manganèse de Tambao : retour sur les conditions d’octroi du permis à Timis (3/3) - LES ECHOS DU FASO


lesechosdufaso.net

Exportation du manganèse de Tambao : retour sur les conditions d’octroi du permis à Timis (3/3) - LES ECHOS DU FASO

Le 14 mai 2014, Frank Timis de Pan African Tambao recevait des mains de Salif Kaboré, ministre des Mines et de l’Energie de l’époque, le permis d’exploitation du manganèse de Tambao. On serait tenté de dire que le Burkina Faso venait de réaliser un bon coup. A l’analyse du partenariat qui lie l’Etat burkinabè et Pan African Minerals, on se rend compte que le Burkina Faso a réalisé une mauvaise affaire.
Timis lors de la remise du permis à hôtel Laico le 14 mai 2014
Timis lors de la remise du permis à hôtel Laico le 14 mai 2014
Selon le code minier du Burkina Faso, les sociétés minières désirant solliciter un permis d’exploitation doivent se constituer en sociétés de droit (société anonyme, unipersonnelle, entreprise individuelle) et avoir leurs sièges sociaux établis au Burkina Faso. Africa Minerals LTO a participé à l’appel d’offres pour l’exploitation de Tambao en 2012. Au cours de la procédure d’appel, c’est-à-dire entre la consultation restreinte et le dépouillement des offres, elle a changé de dénomination pour devenir Pan African Burkina. Les protestations des deux sociétés concurrentes devant l’autorité de régulation des marchés publics n’ont pas empêché le gouvernement d’attribuer le marché à Pan African Burkina.
Dans son intervention le 14 mai 2014, un autre nom a été cité. Il s’agit de Pan African Tambao.
Le seul lien entre ces 3 sociétés est Frank Timis qui a reçu le permis d’exploitation dans le contexte de contestation décrit dans les deux précédents articles. En rappel, la société Général Nice ressources (GNR) qui poursuit l’Etat burkinabè à la Chambre de commerce internationale de Paris pour «rupture unilatérale de contrat» à propos de Tambao a mené une campagne médiatique de dénigrement du Burkina Faso à la faveur de la visite de l’ancien Président Blaise Compaoré à Singapour. Une campagne qui a valu la colère du ministre Salif Kaboré qui l’a exprimée le 14 mai 2014 à l’hôtel Laïco.
Tambao est une mauvaise affaire pour le budget national.
Premièrement, en même temps que le groupe de Timis fera entrer de l’argent en termes de taxes et impôts, une bonne partie servira à dédommager GNR. Les 35 milliards de francs que réclame GNR représenteraient 20% de la contribution des mines au budget national en 2014.
Deuxièmement, dans le contenu de l’accord, il est prévu que la société de Franc Timis devrait réhabiliter le chemin de fer Ouaga-Kaya, construire le chemin de fer Kaya -Dori- Gorom-Gorom-Tambao, construire la route Dori-Gorom-Markoye-Tambao et procéder à la construction et l’exploitation de la mine de manganèse de Tambao. Mais comme dans tous les projets miniers, la société se doit de délocaliser et d’indemniser les populations qui seront affectées par l’installation des infrastructures. Le permis d’exploitation a été donné à la société de Frank Timis avant la réalisation de ces infrastructures comme le prévoit l’accord signé entre les deux parties. La société peut dès l’obtention du permis procéder à l’exploitation du gisement avant de construire les infrastructures. Pourtant, conditionner l’octroi du permis d’exploitation du gisement à la réalisation d’au moins une partie des projets intégrés, était vivement recommandé. Par exemple, le bitumage de la route Dori-Tambao ou la construction de chemin de fer devait être exécutée avant l’octroi du permis.
Cette préoccupation se justifie par le fait que Pan African Tambao peut après quelques temps d’exploitation du minerai, ne pas respecter ses engagements. Dans ce cas de figure, le Burkina Faso n’a plus beaucoup de marge de manœuvres pour le contraindre en dehors de la justice internationale. On se retrouverait à la case départ et c’est le pays qui perdrait.
Troisièmement, sans ces infrastructures, Pan African Tambao qui a commencé l’exploitation du manganèse va le transporter à l’aide de camions pour le charger dans le train à Ouaga ou se rendre directement à un port pour le charger dans un bateau. Transporter ce minerai suppose le départ de nombreux camions par jours. L’intensification du trafic aura sans nul doute un impact sur la durabilité de la route Dori-Kaya-Ouaga.
Les termes du contrat entre le Burkina Faso et Pan African Tambao pour l’exploitation du manganèse de Tambao pouvait être plus favorable pour le pays. Les signataires de ce contrat du côté burkinabè, devraient être plus exigents.
Le gouvernement, en prenant la décision de suspendre la licence d’exportation du manganèse de Tambao que détient la compagnie minière Pan African Minerals, veut voir plus clair. Quoi de plus normal.
Adoua Kassiro

EXPLOITATION DE LA MINE DE MANGANESE DE TAMBAO: Le permis remis à la société Pan African Burkina


lequotidienbf.com

EXPLOITATION DE LA MINE DE MANGANESE DE TAMBAO: Le permis remis à la société Pan African Burkina

Philipe BATIONO
Le ministre des Mines et de l’Energie, Salif Kaboré, lors d’une cérémonie organisée le mercredi 14 mars 2014, a officiellement remis à la société Pan African minerals le décret d’octroi du permis d’exploitation de la mine de manganèse de Tambao.
« En juillet prochain, la société Pan African Burkina (PAB) va commencer à extraire les premières tonnes de manganèse dans la mine de Tambao », a dit le ministre des Mines et de l’Energie, Salif Kaboré, lors de la cérémonie de remise du permis d’exploitation à PAB. En effet, a-t-il indiqué, cette remise, intervenue dans l’après-midi du 14 mai 2014, marque véritablement le début des activités des projets intégrés de Tambao. L’appellation ‘’ Projets intégrés de Tambao’’, at-il expliqué, a été voulue par le gouvernement, parce que le projet de mise en valeur du gisement de manganèse comporte 3 composantes. Il s’agit notamment de l’exploitation du minerai, de la construction-réhabilitation du chemin de fer Ouagadougou-Kaya-Dori-Gorom-Gorom-Tambao et du bitumage de la route Dori-Gorom-Gorom-Tambao. A travers ce projet, a soutenu le président directeur général de Pan African Burkina, Franc Timis, sa société à l’ambition de faire du Burkina le plus grand exportateur de manganèse en Afrique de l’Ouest. Et ce, à travers le port d’Abidjan, en Côte d’Ivoire. Aussi a-t-il précisé : « Je puis vous dire, après des recherches très sérieuses que le minerai de manganèse de Tambao est le minerai à plus forte teneur au monde et constitue également l’un des gisements les plus important sinon le plus important au monde. Je pense que ce gisement et les infrastructures qui l’accompagnent vont servir de nombreuses générations en Afrique de l’Ouest, particulièrement au Burkina et en Côte d’Ivoire ». Les réserves de cette mine qui était estimées entre 19 et 20 millions de tonnes, a-t-il relevé, ont été réévaluées à 107 millions de tonnes, à la date de septembre 2013, pour une durée d’exploitation minimum de 30 ans. Ce projet génèrera, selon lui, 4 000 emplois directs et indirects repartis sur l’ensemble du projet durant les phases de construction et d’exploitation. Par ailleurs, la cérémonie de remise du permis d’exploitation de la mine de manganèse de Tambao a également été le lieu pour le ministre Salif Kaboré de rassurer les Burkinabè sur le fait qu’il n’y a aucun contentieux à même d’entraver la réalisation des projets intégrés de Tambao. En effet, a-t-il signifié, pour plus de transparence dans l’octroi de ce permis, le gouvernement burkinabè a procédé à un appel d’offre avant le processus de signature de l’accord de partenariat public-privé, le 12 août 2012, avec la société Pan African Burkina. C’est dire donc, a-t-il poursuivi, que le gouvernement se soucie de travailler avec des partenaires crédibles, sérieux et déterminés. Ce qui aurait permis, a-t-il précisé, d’écarter certains concurrents. Mais cela n’entrave en rien, a-t-il rassuré, le bon déroulement du projet qui va sans doute, selon lui, jouer un grand rôle dans la création du pôle de croissance de la région du Nord, à l’instar de Bagré pôle . Par P. Adeline Clémence ZINABA

EXPLOITATION DE LA MINE DE MANGANESE DE TAMBAO: Le permis remis à la société Pan African Burkina


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EXPLOITATION DE LA MINE DE MANGANESE DE TAMBAO: Le permis remis à la société Pan African Burkina

Philipe BATIONO
Le ministre des Mines et de l’Energie, Salif Kaboré, lors d’une cérémonie organisée le mercredi 14 mars 2014, a officiellement remis à la société Pan African minerals le décret d’octroi du permis d’exploitation de la mine de manganèse de Tambao.
« En juillet prochain, la société Pan African Burkina (PAB) va commencer à extraire les premières tonnes de manganèse dans la mine de Tambao », a dit le ministre des Mines et de l’Energie, Salif Kaboré, lors de la cérémonie de remise du permis d’exploitation à PAB. En effet, a-t-il indiqué, cette remise, intervenue dans l’après-midi du 14 mai 2014, marque véritablement le début des activités des projets intégrés de Tambao. L’appellation ‘’ Projets intégrés de Tambao’’, at-il expliqué, a été voulue par le gouvernement, parce que le projet de mise en valeur du gisement de manganèse comporte 3 composantes. Il s’agit notamment de l’exploitation du minerai, de la construction-réhabilitation du chemin de fer Ouagadougou-Kaya-Dori-Gorom-Gorom-Tambao et du bitumage de la route Dori-Gorom-Gorom-Tambao. A travers ce projet, a soutenu le président directeur général de Pan African Burkina, Franc Timis, sa société à l’ambition de faire du Burkina le plus grand exportateur de manganèse en Afrique de l’Ouest. Et ce, à travers le port d’Abidjan, en Côte d’Ivoire. Aussi a-t-il précisé : « Je puis vous dire, après des recherches très sérieuses que le minerai de manganèse de Tambao est le minerai à plus forte teneur au monde et constitue également l’un des gisements les plus important sinon le plus important au monde. Je pense que ce gisement et les infrastructures qui l’accompagnent vont servir de nombreuses générations en Afrique de l’Ouest, particulièrement au Burkina et en Côte d’Ivoire ». Les réserves de cette mine qui était estimées entre 19 et 20 millions de tonnes, a-t-il relevé, ont été réévaluées à 107 millions de tonnes, à la date de septembre 2013, pour une durée d’exploitation minimum de 30 ans. Ce projet génèrera, selon lui, 4 000 emplois directs et indirects repartis sur l’ensemble du projet durant les phases de construction et d’exploitation. Par ailleurs, la cérémonie de remise du permis d’exploitation de la mine de manganèse de Tambao a également été le lieu pour le ministre Salif Kaboré de rassurer les Burkinabè sur le fait qu’il n’y a aucun contentieux à même d’entraver la réalisation des projets intégrés de Tambao. En effet, a-t-il signifié, pour plus de transparence dans l’octroi de ce permis, le gouvernement burkinabè a procédé à un appel d’offre avant le processus de signature de l’accord de partenariat public-privé, le 12 août 2012, avec la société Pan African Burkina. C’est dire donc, a-t-il poursuivi, que le gouvernement se soucie de travailler avec des partenaires crédibles, sérieux et déterminés. Ce qui aurait permis, a-t-il précisé, d’écarter certains concurrents. Mais cela n’entrave en rien, a-t-il rassuré, le bon déroulement du projet qui va sans doute, selon lui, jouer un grand rôle dans la création du pôle de croissance de la région du Nord, à l’instar de Bagré pôle . Par P. Adeline Clémence ZINABA

Tuesday, 1 September 2015

L’aide fatale, de Dambisa Moyo | Contrepoints

L’Afrique est-elle irrémédiablement condamnée à vivre à la traîne et à subir les pires fléaux de l’humanité ? Et l’aide de la part des pays riches constitue-t-elle la seule issue ? Voici un ouvrage exceptionnel, qui met à mal bien des idées reçues en la matière et montre toute la perversité de toute cette aide, dont les effets ne seraient que contre-productifs.


Lire...

L’aide fatale, de Dambisa Moyo | Contrepoints

http://www.contrepoints.org/2013/11/17/146499-laide-fatale-de-dambisa-moyo

Sunday, 14 June 2015

Le Rwanda pays des mille collines dans la région des grands lacs au centre de l'Afrique

Les circonstances de mes activités actuelles et récentes m'amènent à publier ce billet sur le Rwanda, pays des mille collines ce que signifie son nom. Le Rwanda est un tout petit pays de la région des grands lacs au centre de l'Afrique. 26338 km2, et une population de 12 millions d'habitants. Ses voisins sont à l'ouest, le géant qu'est le République démocratique du Congo Kinshasa avec près de 2.4 millions de km2 et une population de 77 millions; à l'est la Tanzanie autre géant avec près de 1 million de km2 et 50 millions d'habitants; au nord l'Uganda (241 550 km2 et 36 millions d'habitants) et au sud le Burundi tout petit pays comme lui (27 834 km2 et 10 millions d'habitats). Le Rwanda est très proche aussi du lac Victoria et du Kenya; et à sa frontière ouest il est séparé du de la province du Kivu [Kivu Kongomani] du Congo Kinshasa par le lac Kivu. Le lac Kivu est un des grands lacs de l'Est de l'Afrique, le rift, qui s'étend du Malawi au Nil et au Soudan; à l'est du rift c'est un nouvel océan qui est en train de se former par la tectonique des plaques... Suite...

Monday, 8 June 2015

Newsletter from the Rwanda mining sector

Historically, the Mining sector in Rwanda has played a key role in contribution to the country’s macroeconomic stability. Mining sector currently contributes significantly to the exports from Rwanda. It is ranked the second highest foreign exchange earner after tourism, and the biggest export earner. Read more...

More on Rwanda
USGS The mineral industry of Rwanda.